Enquête inédite au pays des crop circles

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Bonjour les Amis
Je viens vers vous concernant le crops de notre départ.la figuration d'une rosace
En effet la figuration d'un crops circle doit d'abord nous faire comprendre le sens du symbole : c' est à dire ce qui nous unit à notre entendement.
Le fait de décortiquer ce crop permettra certe de faire des déductions mais surtout d 'insérer des données extérieures à celui ci. Ce n'est pas parce qu'il y a 12 cercles centraux qu 'il nous faut déduire des aspects mathématiques dans ce crop. Ils y sont géométriquement mais ce n'est pas "l'essnce ciel" ou l'essentiel de la figuration. C 'est son ensemble qui en lui même donne une certaine force à ce symbole. Le fait que l' on associe ce crops à une rose de cathédrale par contre est signifié par le soleil central qui envoi ses rayons à l' intérieur de cette rose comme l' amour de dieu nous pénètre à travers notre coeur. Il peut s'agir du rayonnement d' un monde vers un autre à travers le vitrail ou fenêtre qui va nous donner une vibration spécifique.
La chute de l'homme, c'est la dualité, l'histoire étant le déroulement de l'incarnation du Verbe Divin initiant l'homme à l'intelligence pour le conduire à la Connaissance. C'est l'obscurcissement, par la bêtise humaine, des révélations divines conduisant à la perte du Verbe. C'est le passage du Paradis Terrestre qui est le centre de la roue, à la Chute, c'est-à-dire aux rayons, jusqu'à la circonférence de la roue. Le temps est l'énorme illusion et la plus belle invitation au « sommeil », c'est la « philosophie » dans le sens actuel du Terme.
Le Moyen Age fut un essai de restauration des données traditionnelles, car le vrai monde est la parole de Dieu et toute construction et organisation d'un monde ne sont que l'incarnation dans les sociétés de la révélation divine, incarnation réalisée grâce à des schèmas géométriques.
Il n'y a pas de valeurs acquises. Il faut maintenir constamment l'acte d'agir. Alors, tu verras Dieu se substituer à toi pour conduire le déterminisme de ton destin : il faut passer du quantitatif au qualitatif ou de l'extérieur de la roue au centre de la roue », car l'extérieur de la roue est ce qui est « centripète », c'est-à-dire tout ce qui fuit la révélation divine, l'histoire du monde profane qui est une suite, un enchaînement d'événements négatifs. La civilisation traditionnelle est l'organisation des espaces et des temps, dépassement de l'organisation terrestre pour la projection dans le divin. Le temps profane est l'énorme illusion ce que la tradition asiatique et hindoue appelle Maya.
La cathédrale est une matérialisation en pierres de l'enseignement du Verbe Divin dans le temps pour sacraliser le temps, le sacré. C'est le noyau, le centre de la roue « car il ne peut y avoir de totalité que s'il y a un centre. » Là où il y a un centre, le Divin peut descendre ; Dieu est une sphère, dont le Centre est partout et la circonférence nulle part, selon le célèbre adage antique.
N'oublions pas que la roue, ou chakra, est l'emblème du bouddhisme et qu'il existe un Mandala comportant treize cercles concentriques symbolisant les degrés progressifs par lesquels l'initié s'achemine vers la Connaissance, dans l'iconographie bouddhique du petit véhicule.
Dans la tradition brahmanique, Dieu réside au centre de la rose et une des ascèses yogis a pour but la Sambodha-Kaya, c'est-à-dire l'ouverture du Lotus ou, dans le langage symbolique: l'épanouissement de la Rose .
La cathédrale est une matéphysique du temps ; elle est conçue sur des tracés basés sur le cercle, elle est une combinaison des tracés « More Quadrato » et « More Germanico », dont la définition est la suivante :
« Un point qui se place dans le cercle, qui se trouve dans le carré et dans le triangle ; si tu tires le point tu es sauvé, tiré de peine, d'angoisse, de danger. »
II s'agit donc de voir la terre dans le carré ; le ciel : un cercle ou « de faire passer le carré au rond grâce au tracé », c'est-à-dire le dessin sauveur, et c'est là le grand secret des Compagnons Etrangers Du Devoir De Liberté,.
Les Compagnons Etrangers se retrouvaient devant la Rose d'Amiens, car la rose à cinq pétales séparés est le symbole de l'initié, libre (ce qui ne veut pas dire la Libre pensée). Et là, les Compagnons se parlaient « sub-rosa » ! Le point central de la rose, c'est aussi le Soleil hermétique, autour duquel évolue toute la création, l'or des Alchimistes, le Logos. Comme le point central, le centre le plus sacré dans l'homme, le temple dans l'homme est le « Naos » : l'os coccygien (le périné étant une contraction du grec périnaos, autour de Naos), est la divine semence stratifiée et ossifiée en l'homme, la demeure incorruptible jusqu'au dernier jour, comme un levain qui doit permettre la résurrection des corps au jour du Jugement dernier. C'est l'os « Louz » des Kabbalistes, dont le nom signifie en hébreu : « Amande » ; dans le centre de l'Amande ou Mandorle, l'Art Roman, plus particulièrement, a placé le Christ, car au centre de l'Amande ou du Naos, il y a Dieu.

rosace

Je pense que nous avons la représentation d' une rosace de la cathédrale de Lausanne

Ceci nous ramène, en partant du Christ, au centre de l'Amande, à la conception du monde des anciens, car autour du Christ, sur les portails romans, il y a les quatre Evangélistes (Chartres est un excellent exemple) figurés sous l'apparence de l'ange, de l'aigle, du lion et du bœuf. Il y a une identité entre ce thème et la Roue de fortune ou Arcane lame X du Tarot ;
Mais il est émouvant de constater que toutes les formes de Roses réalisées dans nos églises et cathédrales se retrouvent dans les manuscrits enluminés ; représentation de la Terre et des Planètes, de la Terre et des quatre éléments, des schémas de l'harmonie des saisons et des éléments, des éléments et des humeurs du corps humain, enfin le la Rose ou Roue des vents.
N'oublions pas que la Kabbale se sert d'un schéma appelé l'arbre des Séphiroth (Séphiroth dérivant de sphère, ce qui se passe de commentaire) et que, dans des représentations hébraïques, également concentriques, l'Etre-en-soi, c'est-à-dire Dieu, est figuré, dans le centre de la sphère ou du cercle par le Tetragrammaton : « yod, hé, vav, hé » car la fonction de Jéhovah est de rappeler les créatures à Lui, exactement comme dans les Mandalas thibétains où au centre se trouve le « Dharmah kayia » ou le Corps de la Loi ; à l'extérieur du dernier septième cercle sont les ténèbres et le chaos.
Le mandala est un schéma géométrique symbolisant l'Univers Divin ; son tracé est une opération rituelle et mystique qui permet au néophyte, après avoir surmonté les obstacles, de pénétrer jusqu'au centre du « psychocosmogramme » où réside la Divinité et de s'identifier à elle.
Mandala ou Mandar signifie aussi cercle, centre, « ce qui entoure ». Naturellement ici nous intéresse seulement le type de Mandala représentant une série de cercles concentriques inscrits dans un carré où sont construites des images figurant les différentes divinités tantriques ; le Mandala est à la fois une image du Monde « Imago Mundi » et un panthéon symbolique.
L'initiation par le Mandala consiste essentiellement pour le néophyte à pénétrer dans les différentes zones ou Prodakshina (ce qui correspond à l'initiation par l'entrée rituelle dans un labyrinthe) jusqu'au centre du Mandala.
Nous pouvons considérer que le rôle des rosaces, roses et roue de la fortune des cathédrales et églises au Moyen Age en Occident, est permanent. Ces figures ont en effet pour but de permettre la Réintégration par le passage de la périphérie au Centre.
Nous défendons ici la thèse suivante : les rosaces des cathédrales ne sont pas des virtuosités uniquement architecturales et esthétiques, mais elles sont des schémas de la conception du Monde et ceci de la période romane jusqu'à la fin de la période gothique.
Cette conception du monde est symbolisée par 7 cercles concentriques : ce sont les 7 mondes, les 7 cieux et les 7 terres. Ceci se retrouve depuis les temps les plus reculés jusqu'à la fin du XVI" siècle en Europe et dans toutes les civilisations, par exemple, chez les Arabes avec la cosmogonie de Mashudi au XIP siècle.
Ces schémas sont de plusieurs sortes sur l'enluminaire du manuscrit d'Herrade de Landsberg ; le Centre est occupé par la Sophia d'où jaillit la Connaissance figurée par deux fleuves sortant de ses flancs droit et gauche. Autour du cercle central, les 7 Arts libéraux sont groupés en 7 cercles : l'Astronomie, la Grammaire, la Rhétorique, la Dialectique, la Musique, l'Arithmétique et la Géométrie. Sur un manuscrit de la Wallers Art Galkry de Baltimore, le zodiaque est figuré par 7 cercles concentriques : au centre la Terre, dans le cinquième cercle en allant vers l'extérieur : les mois de l'année, puis dans le septième cercle : les symboles des mois peints.
Nous ne pouvons, hélas, expliciter toutes les combinaisons possibles de roses et de rosaces.
Rappelons que ces roses et rosaces doivent être comprises comme étant les représentations de rituels soit quotidiens, saisonniers, annuels, cosmiques ou liturgiques.
Dans une rosace l'on voit au centre d'un cercle Dieu tenant dans ses mains le Soleil et la Lune et dans le cercle extérieur les occupations des mois, thème repris si souvent dans les rosaces et par les Sculpteurs des portails des cathédrales (en particulier Chartres et Paris).
Un cercle concentrique extérieur contient les douze occupations du mois, le rythme de l'année. Le mois de janvier est symbolisé par un magnifique Janus à double-tête, assis à une table dressée ; de la gauche il tient la Coupe, de la droite, la Galette des rois Poculum a dextris, ad sinistram punis. C'est aussi la représentation du Banquet rituel, de la Cène et de la manducation du « Pain de Vie »
Le zodiaque où les emblèmes des signes sont placés circulairement est aussi une représentation de l'année.
Dans les figurations cosmiques, particulièrement à Amiens, le Roi couronné, assis au sommet de la roue de la fortune, est le symbole du solstice d'été, et le Chien assis à sa dextre, le temps caniculaire.
Nous avons donc au bas de la rose le solstice d'hiver, à droite et à gauche, les deux équinoxes.
Le Roi représente également, ici, Saturne et nous avons ainsi placé les 7 astres : la Lune, Mercure, Vénus, le Soleil, Mars, Jupiter, en faisant la rotation dans le sens de la marche du soleil.
Ces représentations pour images, sculptures, pavages, vitraux, ne sont jamais gratuites ou esthétiques, mais bien le résumé des connaissances de nos ancêtres : elles démontraient qu'au delà des apparences, par l'image ou le symbole sculpté — lesquels sont support de méditation, pour celui qui les contemple — le chemin vers le Royaume intérieur était possible. Ces symboles « parlaient » à chacun selon son degré de perception ; les uns se voyaient dans leurs occupations et travaux journaliers sacralisés et intégrés dans le Temps sacré ; les autres, par la méditation de ces symboles, pouvaient se « retourner » vers eux-mêmes pour aller vers Dieu. Les rosaces sont aussi des symboles de la danse, de la ronde cosmique, de la Table ronde qui tournoie comme le monde, du mouvement circulaire de la lumière, de la réintégration du Paradis perdu par l'homme, de la ré-conquête de la Totalité.
Quand nous voyons sur certaines rosaces et dessins la représentation de tout le système cosmogonique, comprenant la Terre, les 7 planètes et les 7 mondes et l'harmonie entre le Macrocosme et le Microcosme qui est l'homme institué par Dieu comme Roi de la Création, nous nous trouvons devant le thème du retour de la vie cosmique et sur le plan humain devant le symbole du mouvement circulaire de l'âme. Ainsi toute la Création est divine, l'homme a pour but d'aider et d'élever toute la Création vers la Divinité. Cette coopération de la Divinité et de l'homme est symbolisée par les deux triangles entrelacés ou Sceau de Salomon, dont les six pointes sont les jours de la création, le septième étant le point central, qui est le Verbe créateur, le « per quem omnia facta sunt » du Credo latin.
Voilà pourquoi nous trouvons au milieu de la rosace de la roue de la Fortune d'Amiens le Sceau de Salomon, emblème des Constructeurs des cathédrales. Précisons que l'élévation des façades a un rapport étroit avec les polygones inscrits dans le Cercle, pentagrammes, hexagrammes et heptagrammes. De même, nous signalons rapidement que dans les rosaces cosmiques, nous trouvons les quatre éléments : Terre, Eau, Air et Feu et au centre, le Feu central des Alchimistes, qui ouvre le cœur (siège de la Connaissance et non du sentiment) à l'amour du Feu divin.
Voila ce que je voulais vous dire sur ce crops qui nous montre ainsi la voie de notre centre afin de réintégrer celui de l' univers.

Amities
Patrick

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